L'architecture des pigeonniers et colombiers offre peu de diversité dans ses formes, mais même s'ils apparaissent ressemblants, aucun n'est identique à l'autre. Cela tient au fait que l'édification de ces ouvrages était confiée à des artisans locaux, qui ont dû s'inspirer des édifices aperçus en d'autres lieux, mais ils devaient avant tout tenir compte du rang social du commanditaire, de ses souhaits, des volumes à respecter, mais aussi de l'architecture environnementale (Petit).
La forme ronde était, à de rares exceptions près, adoptée pour les colombiers à pied, donc nobiliaires. Les gros pigeonniers peuvent avoir de 8 à 10 m de diamètre et contenir plusieurs milliers de nids (boulins).
La forme carrée, bien qu'il présente certains inconvénients d'aménagement intérieur, est utilisé surtout pour les colombiers de moindre importance, car ils peuvent être inclus dans d'autres bâtiments.
Quelques colombiers présentent la forme octogonale appréciée pour son esthétisme.
Les pigeonniers couronnant les porches, plus modestes et moins élevés que les précédents présentent généralement la forme carrée. Les toits sont très souvent à 4 pentes et présentent rarement de lucarne ou lanternon.
Les pigeonniers sur piliers ou sur arcades sont surtout présents dans le Midi Pyrénées et en Aquitaine. Les pigeonniers à piliers présentent quatre, parfois de six ou même de huit colonnes de deux mètres de hauteur en pierre (ou bois en Limagnes d’Auvergne) surmontés de larmiers, appelés "champignons" destinés à dissuader les rongeurs de progresser.
La caisse ou "volière", quadrangulaire, est soit en maçonnerie : grès, briques ou calcaire, soit à colombage à pans de bois. Le remplissage est en torchis, en pisé ou en briques cuites.
Les pigeonniers sur arcades sont de véritables monuments de 10 à
Les pigeonniers troglodytiques font exception. Incrustés dans les parois d'anciennes carrières, de caves, les nids sont creusés dans la roche, parfois jusqu'au plus bas des parois.
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